L’astamangala sont les 8 signes « auspicieux » signifiant l’espoir, ils sont présents sur l’écharpe de prière bouddhiste et un peu partout dans la culture au Tibet et au Népal.
On les retrouve beaucoup gravés dans les bols chantants.
Ceux-ci représentent les cadeaux offerts par des êtres célestes à Bouddha lors de la réalisation de son éveil spirituel.
Nous allons tenter de les décrire, en étant essayant de rester fidèles à la signification malgré la traduction.
« le parasol blanc » : protecteur des maux, des désirs qui ne nous font pas de bien.
« les deux poissons » symbolisent le sauvetage de l’océan de misère de l’existence sur la terre, la renaissance. Sortir de l’océan de souffrance pour renaître (ce qui peut être interprété par chacun de manière personnelle)
« le coquillage blanc » ou « Sankha» : par le son du bourdonnement, il donne la bénédiction « de tourner à droite » et de proclamer la victoire des saints et le dharma (la loi de l’univers), ainsi la victoire de sa propre transformation intérieure.
« La bannière » ou « Dhvaja »: signifie la victoire du Bouddha. La victoire sur l’ignorance.
« Le nœud sans fin » ou « Srivatsa »: le diagramme mystique. La connexion du tout. Le cycle de la vie, naître, mourir et renaître. Symbolise la réincarnation.
« Le vase » ou « Kalasa »: le trésor de la richesse spirituelle, qui contient l’élixir de la pureté.
« La roue du Dharma » la loi Bouddhiste et son enseignement.
« Le Lotus »: La fleur de Lotus est sacrée, symbole de pureté, elle flotte sur l’eau, elle nait dans de la boue (qui représente la souffrance), mais elle ne sera pas salie par son environnement et gardera sa pureté. C’est la boue qui la fera grandir également et l’amènera à l’éveil.
Exemples de gravures: